Afrique de l’Ouest | CEDEAO | Défense | Sécurité
Sep 8, 2025

The Dispatch | Afrique de l’Ouest | CEDEAO | AES

La CEDEAO face au défi d’une force antiterroriste : ambition politique, vulnérabilités financières

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La CEDEAO prévoit de déployer d’ici 2026 une force antiterroriste de 260 000 hommes, dotée d’un budget annuel de 2,5 Milliards de dollars, en cohérence avec l’APSA. Le Sahel, qui concentre 51 % des décès liés au terrorisme en 2024, illustre l’urgence, alors que la violence s’étend au Bénin, au Togo et à la Côte d’Ivoire. Mais la soutenabilité repose sur peu d’économies solides : environ 3,2 Milliards de dollars de dépenses militaires pour le Nigeria en 2023, contre 1,05 Milliards de dollars pour la Côte d’Ivoire et 470 Millions de dollars pour le Sénégal. Le boycott du sommet du 25 août par le Mali et le Burkina Faso illustre ces fractures, rappelant les échecs des précédentes coalitions trop dépendantes des bailleurs extérieurs. Perspective : un déploiement complet en 6–12 mois paraît improbable. La CEDEAO et l’AES doivent d’abord restaurer une volonté politique commune, la CEDEAO mieux mutualiser ses ressources et bâtir des financements autonomes. Malgré les frictions, les partenaires extérieurs peuvent contribuer en soutenant l’interopérabilité et en facilitant la médiation diplomatique entre les deux blocs sous-régionaux. Lire l’intégralité du Dispatch pour l’analyse et les recommandations.